Une demande spécifique en hausse
De plus en plus de jeunes femmes se tournent vers le lifting du cou en tant qu’intervention à part entière. Durant les 5 dernières années, une augmentation de 50% des demandes de correction du cou pour des patients âgés de 40 à 50 ans a été observée. Pour une partie des patients, il s’agit de retendre le muscles relâchés situés sous la peau qui vieillissent le visage à l’aide d’une incision pratiquée sous le menton, puis à des sutures qui maintiennent les muscles en place. Pour d’autres, un lifting traditionnel est pratiqué. Les incisions sont alors pratiquées autour des oreilles, la peau en trop est excisée puis des sutures permettront de rehausser et de retendre la peau auparavant relâchée du visage.
Qu’est-ce qui explique alors cette demande de lifting du cou ?
En un sens, les produits de comblement et les neurotoxines comme le Botox en sont principalement la raison. Les femmes profitent très tôt et judicieusement des traitements non-invasifs tels que le laser, les peelings et les produits injectables. De ce fait, ces femmes arrivent à l’âge de 40 ans en ayant le visage d’une femme de 30 ans, lisse, sans rides et aux rondeurs intactes. Cependant après l’âge de 40 ans, des zones de peau lâche et la formation de bajoues, composantes inévitables du vieillissement, viendront perturber l’esthétique du visage. Le Botox et la liposuccion peuvent aider, mais c’est bel et bien le lifting qui permettra de retendre la peau significativement.
Bien que le principe fondamental du lifting n’ait pas changé depuis de nombreuses années, la mise au point de nouvelles méthodes chirurgicales permettent de minimiser les cicatrices de l’intervention ainsi que ses suites opératoires.